News & Alerts

La question suivante revient constamment chez les consommateurs : pourquoi nous ne disposons
pas d’une liste complète de produits approuvés à l’année longue qui seraient casher pour Pessah
sans nécessité une certification additionnelle pour Pessah (des produits qui ne contiennent pas de
“chametz” ou qui ne contiennent que des ingrédients “kitnyot”). Il s’agit là d’une question tout à
fait pertinente. Permettez-nous de donner un aperçu des défis d’une certification de casherout. 
Comme nous le savons tous, avant d’être approuvés comme casher, tous les ingrédients doivent
être soigneusement analysés et approuvés par le MK. Une fois les ingrédients approuvés,
l’entreprise est prête pour une inspection initiale. Celle-ci implique un examen minutieux de tous
les ingrédients utilisés dans le processus de production, ainsi qu’une inspection approfondie des
installations elles-mêmes afin de s’assurer que les produits sont préparés, transformés, stockés et
manipulés conformément aux normes rigoureuses de casherout du MK. Tous les équipements et
tous les outils qui entrent en contact avec les aliments doivent être vérifiés et évalués.
Une fois sa certification obtenue, l’entreprise est prête à commencer sa production. Un
mashgiach est désigné pour effectuer des visites régulières et impromptues afin de s’assurer que
tous les protocoles de casherout sont clairement compris et respectés.  
La certification de Pessah ajoute un autre degré de complexité. En plus du produit visé par la
certification, tous les autres produits transformés dans la même usine doivent être examinés et
approuvés pour Pessah – même s’ils n’entrent pas dans la composition des produits pour Pessah.
En outre, toutes les installations et les processus de production font l’objet d’un examen
soigneux dans le but d’éliminer tout risque de contamination croisée par du chametz. Une fois
ces vérifications complétées, nous sommes en mesure de certifier que le produit est casher pour
Pessah (KFP). 


Le défi de la production
Les usines modernes disposent de différents types d’installations. Certaines sont des lignes de
production dédiées à un produit unique (mono-produit) et d’autres transforment plusieurs
produits (multiproduits). Pour des raisons de casherout, il est plus simple de certifier une chaîne
de production à usage unique. Dans le but de réaliser des économies d’échelle, les usines les
usines préfèrent souvent des chaines de production qui transforment une grande variété de
produits. Ces dernières posent de vrais défis quant à leur certification tout au long de l’année et
plus encore à Pessah.
C’est pourquoi, lorsque les usines ne sont pas certifiées KFP, que ce soit dans leur intégralité ou
en partie, nous ne pouvons pas automatiquement confirmer que des produits sont exempts de
chametz. En effet, les risques de contamination croisée sont accrus au cours des étapes de
fabrication, de traitement et d’emballage. L’usine doit donc être méticuleusement inspectée et
analysée. Quel peut bien être le problème avec, par exemple, des légumes surgelés? Le
consommateur doit savoir que les fabricants de légumes surgelés font souvent cuire des pâtes
dans les mêmes ustensiles que les légumes ce qui pose un enjeu de chametz ! Il y a quelques
années, une entreprise d’embouteillage utilisait une seule et même ligne de production pour du
yaourt et de l’eau! 

Par conséquent, si le processus de transformation et d’emballage n’établit pas clairement qu’une
chaîne de production est exempte de chametz, on ne peut pas considérer ce produit comme
casher pour Pessah (KFP). 


Le défi des ingrédients
Les produits transformés qui se retrouvent dans les magasins d’alimentation contiennent de
nombreux ingrédients qui sont souvent composés de sous-ingrédients. Les ingrédients
individuels utilisés dans la composition du produit ne sont pas forcément certifiés par la même
agence de certification casher que le produit final. Tout comme les consommateurs font
confiance aux certificateurs de la casherout, nous faisons confiance et approuvons un ingrédient
en nous basant sur d’autres certifications reconnues comme sûres par le MK. Cependant,
lorsqu’il s’agit de Pessah, nous ne pouvons accorder la certification KFP à un produit casher tout
au long de l’année sous une autre hashgachah sans avoir accès à la composition complète des
ingrédients et des sous-ingrédients ainsi qu’aux protocoles de fabrication En conséquence, à
moins que l’autre agence de certification ne soit prête à confirmer qu’un ingrédient est casher
pour Pessah, nous ne sommes pas en mesure de le supposer. 

Produits certifiés par d’autres organismes
En règle générale, la certification de Pessah exige qu’un mashgiach temidi soit présent à tout
moment lors de la fabrication des produits. Les exigences et les protocoles halakhiques sont
précis et complexes et requièrent la présence d’un expert qualifié. N’oubliez pas que même si une
entreprise est certifiée casher tout au long de l’année, les conditions de Pessah sont différentes.
Une entreprise peut remplacer un ingrédient casher par un autre ingrédient casher qui ne pose pas
de problème pendant l’année mais qui n’est pas autorisé à Pessah. De plus, un produit peut être
autorisé pour Pessah aujourd’hui, mais sans vérification régulière, rien ne garantit que des
substitutions ne compromettent pas la certification de Pessah. Pour cette raison, les listes de
Pessah des années précédentes ne garantissent pas la casheroute pour les années suivantes.
Ce défi est avéré pour les produits certifiés par le MK et augmente significativement pour les
produits certifiés par d’autres agences. Les entreprises de fabrication ne sont pas tenues de
dévoiler des informations à d’autres agences de certification. N’oubliez pas que la formule d’un
produit est la “recette secrète” de l’entreprise, cette dernière la partage seulement avec son agence
de cacherout. Par conséquent, lorsque l’autre agence de cacherout n’est pas en mesure de garantir
la responsabilité de la certification pour Pessah d’un produit, nous ne pouvons surement pas le
faire à leur place !

Conclusion
Pendant des générations, nos parents et nos grands-parents ont travaillé sans relâche pour
préparer et nettoyer leurs maisons pour accueillir la fête de Pessah. La moindre miette était
traquée! Beaucoup de chumrot et de minhagim ont été institués par les Gedolei Yisrael pour
protéger Klal Yisrael de la consommation de tout Chashash de Chametz. La casherisation pour
Pessah d’une cuisine familiale reste délicate et difficile. Imaginez les défis qu’une usine de
production qui fonctionne à vive allure et dont les employés ne comprennent pas et ne
connaissent pas les enjeux et les protocoles de casherout.
Aujourd’hui, Barouch Hashem, nous sommes privilégiés d’avoir une grande variété de produits
certifiés KFP. C’est une facilité dont nos parents n’ont jamais osé rêver ou imaginer.
Sur cette note, puissions-nous mériter de passer un vrai Pessah Casher Ve Sameach avec l’esprit
tranquille.


Related News

Click here to Chat
1
WhatsApp
Hello there! 🙂

Welcome to MK Kosher

Chat to us directly on WhatsApp for instant assistance.