Challah
À l’époque du Temple, une portion de pâte à pain était séparée lors du pétrissage et ensuite donnée au Kohen. Ce morceau de pâte était appelé challah. Toute pâte faite à base de blé, d’orge, d’avoine, d’épeautre ou de seigle est soumise à l’accomplissement de cette mitzvah.
Aujourd’hui nous n’avons pas de Temple mais les rabbins ont réinstauré la pratique du prélèvement de la challah.
Toutes les boulangeries cachères prélèvent un morceau de pâte de chaque fournée et le brûle.
Comment prélever la Challah
Une fois que la farine et l’eau sont bien mélangés et que la pâte est pétrie mais encore entière et non formée, on prélève la challah. Certains ont la coutume de couvrir la challah avec une serviette avant de réciter la bénédiction.
Le morceau de pâte est ensuite enveloppé dans du papier aluminium et brulé jusqu’à qu’il devienne immangeable. Veuillez noter que le morceau de challah ne doit pas être brulé dans le même four que celui où vous allez cuire votre pain.
Plusieurs opinions existent quant à la quantité suffisante de farine pour faire la bénédiction
Moins de 10 tasses de farine (environ deux et demi à trois livres) n’est pas une quantité suffisante pour prélever la challah.
Plus de 10 tasses de farine sont suffisantes pour prélever la challah, mais l’on ne récite pas de bénédiction. On dit simplement : Harei Zeh Challah
Plus de 14 tasses de farine (plus de 4 livres) nécessitent le prélevement de la challah et la bénédiction. Voici la bénédiction complète, que l’on récite en prélevant une poignée de pâte :
BA-RUCH A-TAH A-DO-NOI ELO-HAI-NU ME-LECH HA-O-LAM A-SHER KID-SHA-NU B’MITZ-VO-TAV V’TZI-VA-NU L’HAF-RISH CHAL-LAH.
Ensuite, on lève le morceau de pâte dans les airs et on dit : Harei Zeh Challah